Notez que des liens vers tous les Essais Liberté sont inclus à la fin de cet Essai. Ouvrez n’importe quel Essai pour le lire, l’imprimer, le télécharger, le partager ou l‘écouter (en version audio).

 

 

Essai Liberté 14

 

La biologie malhonnête conduit à
l’extinction des humains

 

Par Jeremy Griffith, 2018

 

Dans cette présentation, Jeremy Griffith souligne à quel point la biologie malhonnête, notamment la fausse excuse des “instincts sauvages” pour le comportement humain est extrêmement sinistre et dangereuse.

Regardez la présentation ici :

 

Make and see comments here

 

Cette vidéo apparaît également en tant que Vidéo 14 dans la Série d’Introduction en haut de notre page d’accueil à www.humancondition.com.

 

La Transcription de cette vidéo

 

Veuillez noter que cette transcription contient des éléments surlignés en jaune qui ne figurent pas dans la vidéo, notamment une explication de la théorie critique fondée sur le marxisme, qui n’était pas encore implantée dans la société lorsque cette vidéo a été filmée.

 

 

La dangereuse séduction de l’excuse des “instincts sauvages”

Orange quote mark

Dans ma présentation de la Vidéo/​Essai Liberté 10 intitulée “Qu’est-ce que la condition humaine exactement ?” j’ai décrit à quel point nous, les humains, avons eu peur du problème jusqu’alors inexpliqué de notre condition humaine corrompue, “déchue”, à l’innocence détruite et ayant-abandonné-le-Jardin-d’Eden. (l’Essai Liberté 21 explique comment nos lointains ancêtres singes en sont venus à vivre dans un état moral complètement coopératif, aimant, innocent, Édénique, et vous pouvez lire de nombreuses descriptions merveilleuses de cette époque d’innocence dans l’Essai Liberté 53.) J’ai parlé de la façon dont toutes nos pensées et actions ont été monopolisées par cette peurque nous avons passé presque toute notre vie d’adulte à chercher et perfectionner un moyen d’éviter le problème de la condition humaine. J’ai décrit comment nous avons même essayé de donner l’impression que nous n’étions pas affectés par le problème ; souriant, plaisantant et essayant généralement de faire bonne figure. Fondamentalement, les esprits des humains adultes “résignés” se sont engagés à éviter toute pensée qui pourrait les mettre en contact avec le problème, jusqu’à présent inexpliqué, de la condition humaine. (Le processus psychologique de Résignation que les adolescents traversent pour vivre dans le déni de la condition humaine est expliqué dans l’Essai Liberté 30.)

Il s’ensuit que puisque les scientifiques sont des humains souffrant de la condition humaine comme tout le monde, ils ont eux aussi vécu dans un déni effrayé de la condition humaine. De toute évidence, un tel évitement a été un handicap très sérieux dans leur métier, car si vous ne pouvez pas affronter un sujet, vous n’êtes pas en mesure d’y penser de manière honnête et efficace.

 

Scientists wearing blindfolds while looking into microscopes in a laboratory

 

Et, puisque l’étude du comportement est du ressort de la biologie, il s’ensuit que la tâche capitale d’expliquer et de comprendre le comportement humain, plus particulièrement la question cruciale de notre condition humaine en conflit entre “le bien et le mal”, a été la responsabilité particulière de scientifiques biologistes. Cependant, étant donné leur incapacité à confronter et à penser honnêtement à tout sujet mettant en évidence la question de la condition humaine, c’est-à-dire presque tous les sujets liés au comportement humain, nous pouvons nous attendre à ce que très peu de compréhension véridique du comportement humain ait émergé de la biologie. Et, comme nous le verrons maintenant, cela a effectivement été le cas, avec des conséquences extrêmement graves que je vais exposer ici et que j’expliquerai en détail dans l’Essai L. 35 (un essai si important qu’il a également été publié sous la forme d’un livre indépendant intitulé Mort par Dogme : La raison biologique pour laquelle la Gauche nous conduit à l’extinction, et la solution, et je dois mentionner que ce livre est accessible gratuitement sur notre page d’accueil www.humancondition.com, comme l’un des quatre livres clés du WTM).

 

Painted portrait of Charles Darwin as an older man by John Collier

Charles Darwin (1809–1882)

Original title page of ‘The Origin of Species’ by Charles Darwin

 

En 1859, le très grand biologiste Charles Darwin écrivit L’Origine des Espèces qui mit en lumière l’origine de la variété de la vie sur Terre. C’est un ouvrage fondateur qui a été élu livre le plus influent de l’histoire, mais il s’arrête néanmoins avant de s’attaquer à “l’origine” de l’espèce que nous devions vraiment comprendre : nous, les humains. En fait, les humains sont à peine mentionnés dans L’Origine des espèceset Darwin a volontiers admis cette lacune parce qu’à la fin d’Origine, il a dit : « Dans un avenir lointain, je vois des champs ouverts pour des recherches bien plus importantes… La lumière sera projetée sur l’origine de l’homme et de son histoire. »

La réticence de Darwin à s’attaquer à « l’origine de l’homme et de son histoire » était une réponse compréhensible et honnête compte tenu de ce qui vient d’être expliqué sur la façon dont le sujet du comportement humain a été insupportable et déprimant pour pratiquement tout le mondecomme la chercheuse de Cambridge Jane Ellen Harrison a écrit, Darwin « prévoyait que sa doctrine devait avoir, pour l’histoire de l’évolution mentale de l’homme, des problèmes plus larges que ceux avec lesquels il était préparé personnellement à traiter » (“The Influence of Darwinism on the Study of Religions”, Darwin and Modern Science, éd. AC Seward, 1909, chapitre 25). (Voir les paragraphes 188-189 de LIBERTÉ pour une description plus détaillée de l’évitement de la condition humaine par Darwin.)

Cependant, tous les biologistes n’ont pas été aussi scrupuleux que Darwin. Bien qu’ils ne soient pas capables de faire face à la condition humaine, beaucoup se sont présentés comme des penseurs objectifs du comportement humain, avec pour résultat que toutes sortes de supposées “explications” malhonnêtes ont été avancées pour presque tous les aspects du comportement humainune grande industrie de la biologie malhonnête s’est développée autour du thème du comportement humain. Et, comme je vais maintenant l’expliquer, toute cette malhonnêteté a été basée sur l’excuse des “instincts sauvages animaux” pour notre comportement égoïste et agressif.

 

A collage with a hyena pack feeding on a carcass, Bighorn rams charge about to butt heads, and a lion brings down a buffalo.

AdobeStock; jeaneeem / Flickr

 

Cette excuse selon laquelle nous, les humains, avons des instincts brutaux et sauvages a été adoptée par pratiquement tout le monde. Nos conversations sont saturées de ce blâme envers nos “instincts sauvages” pour notre comportement compétitif, égoïste et agressif affligé par la condition humaine, avec des commentaires tels que : “Nous sommes programmés par nos gènes pour essayer de dominer les autres et être un gagnant dans la bataille de la vie”, “Notre préoccupation pour la conquête sexuelle est due à notre instinct primitif de semer nos graines”, “Les hommes se comportent de manière abominable parce que leur corps est inondé de testostérone pour qu’ils reproduisent leurs gènes”, “Nous voulons une grande maison parce que nous sommes intrinsèquement territoriaux”, “Les combats et la guerre ne sont que notre nature animale qui s’exprime”, et “Les religions ne sont que des manifestations de notre mentalité de groupe axée sur la survie”. Cependant, comme je l’ai souligné dans L’Interview et dans la deuxième vidéo de cette Série d’Introduction (Vidéo/Essai L. 2), l’explication des instincts sauvages de “on-doit-reproduire-nos-gènes” pour notre comportement compétitif, égoïste et agressif est un mensonge complètement malhonnête. Premièrement, nous, les humains, avons des instincts moraux coopératifs, désintéressés et aimants, dont la voix ou l’expression en nous est notre consciencece qui est le contraire d’instincts compétitifs, égoïstes et agressifs. Comme Darwin l’a reconnu, « le sens moral offre peut-être la meilleure et la plus haute distinction entre l’homme et les animaux inférieurs » (voir le par. 375 de LIBERTÉ). Et pour avoir une nature instinctive morale altruiste, nos lointains ancêtres doivent avoir été coopératifs et aimants, pas compétitifs et agressifs comme les autres animaux. L’Essai L. 21 et le chapitre 5 de LIBERTÉ expliquent que nous avons acquis nos instincts moraux extraordinairement altruistes par les soins maternels, et décrivent comment les bonobos (une variété de chimpanzés qui vit au sud du fleuve Congo en Afrique) sont un exemple vivant d’une espèce qui est en train d’atteindre cet état complètement coopératif, désintéressé et aimant grâce aux soins maternels ; et dans l’Essai L. 22 vous pouvez lire des preuves fossiles de ce passé coopératif, désintéressé et aimant.

À ce stade, je dois préciser qu’afin de contrer les affirmations de la droite individualiste et justifiant l’égoïsme selon lesquelles nous, les humains, sommes naturellement égoïstes parce que nous avons des instincts entièrement égoïstes, sauvages, de “survie du plus fort”, de devoir reproduire nos gènes (ce que nous n’avons pas en réalité parce que nous avons nourri des instincts moraux, entièrement inconditionnellement désintéressés), la gauche a développé des théories tout aussi malhonnêtes mettant l’accent sur l’altruisme, selon lesquelles, bien que nous ayons des instincts égoïstes, sauvages, de “survie du plus apte”, de devoir reproduire nos gènes, nous avons également des instincts altruistes issus de situations où la coopération s’est avérée une stratégie de survie plus efficace que la compétition. Cette théorie dite de la “sélection de groupe” pour l’existence d’instincts coopératifs en nous est une fausse biologie en raison, comme je l’explique brièvement, de « la tendance de chaque groupe à perdre rapidement son altruisme par la sélection naturelle favorisant les tricheurs [individus égoïstes et opportunistes] » (The New York Times, 9 sept. 2011), comme l’a souligné le biologiste Jerry Coyne. Seule l’éducation prolongée de nos nourrissons pouvait permettre de surmonter l’égoïsme génétique et de développer un comportement inconditionnellement altruiste.

En outre, comme l’explique également l’Essai L. 35 et sa version livresque, Mort par Dogme, les théoriciens de gauche ont également trouvé une explication malhonnête de la raison pour laquelle nous avons corrompu notre instinct moral lorsqu’ils ont prétendu qu’à la suite de l’avènement de l’agriculture, des colonies sédentaires se sont développées, permettant l’accumulation de biens ; le désir et la compétition pour ceux-ci ont conduit le soi-disant côté égoïste de notre nature à l’emporter sur le côté désintéressé, de sorte que la cupidité, la guerre et la domination par les plus puissants ont pris le dessus sur la vie humaine.

Dans le cas du théoricien politique de gauche Karl Marx, il soutenait que nous n’avons que des besoins instinctifs de base tels que le sexe, la nourriture, le logement et l’habillement, et que nous naissons essentiellement comme une “ardoise blanche” en termes d’instincts influençant notre comportement, et par conséquent il soutenait que notre esprit peut être inscrit à volonté ! Bien que j’explique beaucoup plus en détail dans Mort par Dogme comment Marx et la théorie critique basée sur le marxisme abandonnent complètement la science, ce que je dis ici dans cet essai est globalement exact pour les idéologies de gauche comme de droitec’est-à-dire que si la gauche présente à la droite des explications différentes mais tout aussi malhonnêtes du comportement humain, la croyance malhonnête qui prévaut dans les deux idéologies est que des instincts sauvages, égoïstes et qui doivent reproduire nos gènes contrôlent nos vies.

 

Three images of bonobos nurturing infants

Bonobos affectionnant leurs enfants

 

Ainsi, un point essentiel que j’ai soulevé dans L’Interview et la Vidéo/Essai L. 2 sur l’excuse des instincts sauvages est que nous avons des instincts moraux coopératifs, désintéressés et aimants, et non des instincts sauvages comme l’affirment les biologistes de droite, ou une combinaison de certains instincts sauvages et de certains instincts coopératifs comme le soutiennent les biologistes de gauche.

L‘autre point fondamental que j’ai soulevé en expliquant pourquoi l’explication de notre comportement compétitif, égoïste et agressif par les instincts sauvages et le besoin de reproduire nos gènes est un mensonge complètement malhonnête, est que les descriptions du comportement humain, telles qu’égocentrique, arrogant, inspiré, déprimé, trompé, pessimiste, optimiste, artificiel, haineux, cynique, méchant, immoral, brillant, culpabilisé, mauvais, psychotique, névrosé, aliénés, etc., reconnaissent tous l’implication de l’esprit pensant pleinement conscient unique à notre espèceils montrent clairement qu’il y a une dimension psychologique à notre comportement. Nous, les humains, ne souffrons PAS d’une condition animale non-psychologique basée sur l’opportunisme génétique, mais d’une CONDITION HUMAINE PSYCHOLOGIQUEMENT trouble basée sur l’esprit conscient (voir le paragraphe 40 de LIBERTÉ).

Et, plus important encore, comme nous le verrons, les psychoses peuvent être guéries par la compréhension, de sorte que notre nature humaine psychologiquement contrariée est réparable ou changeablepas immuable, ce qui serait le cas si notre nature compétitive, égoïste et agressive était instinctive ; si c’était quelque chose qui était dans nos gènes et avec lequel nous étions nés.

L’explication réelle de la façon dont nous, les humains, sommes devenus des victimes psychologiquement contrariées d’une condition humaine colérique, égocentrique et aliénée a été présentée dans L’Interview et la Vidéo/​Essai L. 3. Il y est expliqué que ce qui a causé la contrariété était un affrontement entre nos instincts moraux innocents originels, Édéniques, coopératifs, désintéressés et aimants et l’émergence de notre esprit conscient. Alors oui, nous avons des instincts coopératifs, désintéressés et aimants, pas des instincts sauvages, compétitifs, égoïstes et agressifs. (Je pourrais mentionner que vous pouvez lire une description détaillée de ce que sont réellement les instincts et la conscience au paragraphe 247-248 de LIBERTÉ. De plus, l’Essai L. 24 explique comment nous, les humains, sommes devenus pleinement conscients alors que d’autres animaux ne le sont pas devenus.)

Ce qui a été si extrêmement dangereux avec l’excuse complètement malhonnête des instincts sauvages, c’est à quel point elle a été séduisante. Quand il s’agissait d’éviter la vérité de notre condition humaine psychologiquement contrariée, ce que, comme souligné, tous les adultes résignés se sont engagés à faire, l’excuse des “instincts sauvages animaux” pour notre comportement n’aurait guère pu être plus séduisantecar au lieu de reconnaître nos instincts comme tout-aimants comme ils le sont réellement, ils sont présentés comme vicieux et brutaux ; et, au lieu que notre esprit conscient soit la cause destructrice apparemment responsable de la corruption et de la “chute en disgrâce” de notre espèce, la cause de notre séparation d’avec l’état d’innocence originel du Jardin d’Eden de notre espèce, comme c’était le cas, il s’est présenté comme le “héros” médiateur irréprochable qui devait essayer de contrôler ces instincts présumés sauvages en nous ! Plutôt que de présenter nos instincts comme bons et notre esprit conscient colérique, égocentrique et aliéné comme mauvais parce qu’il a en effet causé la corruption de notre état originel innocent, qui est la véritable description de ce qui s’est passé, nos instincts sont dits être mauvais et notre intellect conscient bonce qui, tout en soulageant fabuleusement l’immense culpabilité de notre esprit conscient pour avoir détruit le monde innocent de notre moi instinctif ou de notre âme, était un mensonge complètement à l’inverse de la vérité ! (voir aussi le paragraphe 153 de LIBERTÉ)

 

 

Nos ancêtres singes étaient des
nourriciers innocents et aimants

La reconstruction inhabituellement honnête
de nos ancêtres par le paléoartiste Jay H. Matternes, l’Ardipithecus Ramidus de
4.4 Ma, paru dans l’édition de décembre
2009 de Science – Voir Essai L. 22
pour en savoir plus sur les preuves
fossiles de notre passé coopératif.

Paleoartist reconstruction of the 4.4 million year old human ancestor, Ardipithecus ramidus standing in its natural habitat

 

PAS des brutes sauvages et
barbares comme dépeintes
pendant si longtemps.

Cartoon stereotying Cavemen as brutish, dumb, knuckle-dragging, and club wielding

 

C’est nous, les humains, qui sommes psychotiques,
égocentriques, colériques et
aliénés, semblables à des
monstres “abominables” !

Détail de la peinture “sans titre” de Jean-Michel Basquiat qui a été vendue en mai
2017 pour 110,5 millions de dollars, qui était
à l’époque la sixième œuvre d’art la plus
chère jamais vendue aux enchères, sans
doute en raison de sa représentation
extraordinairement honnête de la vraie
nature de notre actuelle condition humaine
horriblement psychologiquement troublée
voir l’Essai L. 30.

‘Untitled’ painting by Jean-Michel Basquiat of a crazed and grimacing head figure.

Jean-Michael Basquiat © The Estate of Jean-Michel Basquiat

 

Ce qu’il faut maintenant décrire, c’est à quel point les ramifications de ce mensonge que nous avons des instincts sauvages ont été énormes. Ce qui s’est passé, c’est que l’extrême séduction pour les humains résignés évitant-la-condition-humaine, de blâmer malhonnêtement leur condition corrompue sur des instincts sauvages, a signifié que presque tous les biologistes l’ont adoptée et perpétuée. En effet, comme nous le verrons maintenant, cela s’est produit à un tel point que l’excuse des instincts sauvages a été utilisée par les biologistes de droite comme de gauche pour expliquer malhonnêtement presque tous les aspects du comportement humain !

 

Un bref résumé des principales explications biologiques malhonnêtes fondées sur les instincts sauvages pour le comportement humain

 

Collage of covers of books about biology based on the ‘savage instincts’ excuse

Certains des nombreux livres scientifiques qui rendent compte du comportement humain en utilisant la fausse excuse des “instincts sauvages”.

 

Je vais commencer cet exposé en résumant très brièvement l’histoire des principales explications biologiques malhonnêtes du comportement humain fondées sur les instincts sauvages ; je commencerai par les théories de droite, puis je ferai un bref historique des théories biologiques de gauche. Une description approfondie de cette histoire est présentée dans les chapitres 2 et 6 de mon livre LIBERTÉ.

 

La biologie malhonnête de droite

 

La première théorie malhonnête de droite pour le comportement humain basée sur la fausse excuse des instincts sauvages évitant-la-condition-humaine et déniant-notre-âme-morale était le Darwinisme Social. Cette théorie a déformé la grande vision révolutionnaire de Charles Darwin sur la sélection naturelle comme un processus de “survie du plus apte”. La sélection naturelle est le mécanisme par lequel certains membres d’une population se reproduisent plus que d’autres dans un environnement donné et, plus important encore, dans la première édition de L’Origine des espèces, le livre qui a lancé son concept de sélection naturelle, Darwin a correctement laissé non-décidé si les individus qui se reproduisaient davantage pourraient être considérés comme des gagnants, comme étant “plus aptes”. Cependant, comme je le décris au paragraphe 195 de LIBERTÉ, dans les éditions suivantes, Darwin fut persuadé par ses associés Herbert Spencer et Alfred Russel Wallace de remplacer le terme “sélection naturelle” par le terme “survie du plus apte”. L’attrait sournois de cette mauvaise interprétation était qu’elle renforçait cette excuse malhonnête que les humains utilisaient déjà pour notre comportement compétitif, égoïste et agressif, à savoir que nos ancêtres n’étaient pas coopératifs et aimants, mais des sauvages compétitifs et agressifs préoccupés par la survie et la domination des autres, comme font les autres animaux, et que nous, dans le sens de “nous” étant notre moi pensant conscient, sommes les héros irréprochables devant essayer de contrôler ces instincts supposés sauvages en nous. Comme je l’ai dit, puisque c’est l’émergence de notre esprit conscient qui a conduit à la corruption de la vie instinctive coopérative et aimante originelle de notre espèce, c’était un mensonge complètement à-l’inverse-de-la-vérité pour soutenir le contraire et revendiquer que nos instincts étaient compétitifs, égoïstes et brutaux et notre intellect un héros médiateur irréprochable.

(Je dois expliquer que la raison pour laquelle Darwin a été honnête de laisser non-décidé si ceux qui se reproduisent le plus sont “plus aptes” est que, comme l’explique l’Essai L. 25 et le paragraphe 358 de LIBERTÉ, être inconditionnellement désintéressé, où l’on donne sa vie pour aider les autres sans chercher à se reproduire davantage, peut être un résultat biologiquement significatif, “plus apte”. Pour expliquer très brièvement pourquoi il peut être significatif, comme l’explique l’Essai L. 23, le sens de l’existence est de développer des ensembles de matière toujours plus grands et plus stables (en raison de la loi de l’Entropie Négative, les atomes se rassemblent pour former des molécules, qui se réunissent ou s’intègrent pour former des composés, qui s’intègrent pour former des organismes unicellulaires, qui à leur tour s’intègrent pour former des organismes multicellulaires, qui s’intègrent ensuite pour former des sociétés, etc.)et le sacrifice de soi inconditionnellement désintéressé pour le bien de l’ensemble est le thème même de ce processus d’intégration parce qu’il maintient la totalité. L’égoïsme est source de division et de désintégration alors que la considération désintéressée des autres maintient la globalité, elle est intégrative. Le fait que le processus de sélection naturelle basé sur les gènes ne puisse normalement pas développer un altruisme inconditionnel entre les individus qui se reproduisent sexuellementparce que les traits désintéressés n’ont pas tendance à se reproduireest simplement une limitation du système d’apprentissage basé sur les gènes. L’altruisme intégratif est la véritable caractéristique de l’existence, le thème de la vie, d’où son sens.)

 

E.O. Wilson headshot

E.O. Wilson (1929–2021)

 

Le problème qui est survenu pour les biologistes soi-disant “mécanistes” ou “réductionnistes” évitant-la-condition-humaine et reniant-l’âme-morale, utilisant l’excuse malhonnête du darwinisme social selon laquelle “les animaux sont égoïstes et préoccupés par la domination et c’est pourquoi nous sommes égoïstes et préoccupés à obtenir autant de domination que possible par le pouvoir, la renommée, la fortune et la gloire”, c’est que cela ne tenait pas compte des instincts moraux inconditionnellement désintéressés et altruistes des humains, dont la “voix”, comme je l’ai dit, est notre “conscience”. Non découragé par cet échec, c’est ce maître de la biologie malhonnête et de l’évitement de la condition humaine, le biologiste très acclamé de l’Université d’Harvard Edward O. Wilson (il a été décrit à tort comme « l’héritier vivant de Darwin » et « le plus grand scientifique du monde »), qui a inventé une solution encore plus malhonnête à ce problèmetoujours basée sur l’excuse malhonnête des instincts égoïstes et mauvais, qui-doivent-reproduire-nos-gènes. Dans son livre retentissant de 1975, Sociobiology: The New Synthesis (qui a été rapidement suivi par d’autres livres, comme le livre de Richard Dawkins en 1976, The Selfish Gene), Wilson a reconnu le comportement moral désintéressé chez les humains, mais a fait valoir qu’il ne s’agissait en réalité que d’une forme subtile d’égoïsme, où nous promouvons indirectement la reproduction de nos gènes en favorisant d’autres personnes qui nous sont liées. Wilson dit dans sa théorie de la “sélection de parentèle” évitant-la-condition-humaine, reniant-l’âme-morale-altruiste (qui est devenue l’un des fondements de ce que l’on appelle la Psychologie Evolutionniste), « la moralité n’a pas d’autre fonction démontrable » que d’assurer que « le matériel génétique humain … sera conservé intact »; disant même que «[le philosophe Jean-Jacques] Rousseau a affirmé [que l’humanité] était à l’origine une race de nobles sauvages dans un état de nature paisible, qui ont ensuite été corrompus… [mais ce que] Rousseau a inventé [était] une forme étonnamment inexacte de l’anthropologie » !! (voir le paragraphe 197 de LIBERTÉ).

 

Leafcutter ants carrying leaves

 

Avec le temps, il a été accepté que si la sélection de parentèle explique le comportement coopératif des animaux comme les fourmis et les abeilles, elle ne reconnaît ni n’explique effectivement la nature morale altruiste des humains. Comme le journaliste Bryan Appleyard l’a souligné à propos de cette application malhonnête de la théorie de la sélection de parentèle, les biologistes « ont encore un trou béant pour tenter d’expliquer l’altruisme. Si, par exemple, j’aide un aveugle à traverser la rue, il est tout à fait improbable que je sois incité à le faire car il est un proche et porte mes gènes. Et le monde regorge de toutes sortes de formes de coopération élaborées qui vont bien au-delà des frontières de la simple relation. » (Voir le paragraphe 199 de LIBERTÉ)

Pour trouver une solution à ce problème, Wilson a ensuite, dans son livre de 2012, The Social Conquest of Earth, mis en avant la Sélection Multi-Niveau absolument scandaleusement malhonnête pour l’eusocialité (véritable socialité). Là où auparavant Wilson s’était limité à se débarrasser de la vérité de notre moi ou de notre âme instinctive morale altruiste, il s’est maintenant mis à utiliser des mensonges pour se débarrasser du grand problème principal auquel l’humanité est confrontée : notre CONDITION HUMAINE induite-par-la-conscience et psychologiquement contrariée ! L’audace de cet assaut est évidente dans la première phrase de The Social Conquest of Earth, qui énonce : « Il n’y a pas de graal plus insaisissable ou précieux dans la vie de l’esprit que la clé pour comprendre la condition humaine » !! Oui, la condition humaine EST le Saint Graal de la quête humaine, mais ce que Wilson fait, ce n’est pas de fournir ce « graal » le plus « précieux » de tous « dans la vie de l’esprit », comme sa phrase d’ouverture le suggérait, il entreprend plutôt d’annuler toute chance de sa découverte et, ce faisant, engage l’humanité à l’extinction ! Hypocrisie pure, hypocrisie de la pire espèce possible !

Fondamentalement, la théorie de la Sélection Multi- Niveau soutient qu’en plus des supposés instincts égoïstes, de compétition, de survie du plus apte, qui doivent-reproduire-leurs-propres-gènes, nous, les humains, avons également des instincts “moraux” coopératifs et désintéressés dérivés d’une soi-disant “sélection de groupe” opérant à un autre niveau (contrant ainsi le déni par la Psychologie Evolutionniste de l’existence d’instincts moraux inconditionnellement désintéressés chez les humains). La vérité, cependantque Wilson essaie de contourner par un bluff prétendant que l’efficacité de la guerre dépendait de la coopération de groupeest que l’idée de “sélection de groupe” donnant lieu à des instincts désintéressés a été totalement discréditée au motif que tout altruisme qui se développe dans un groupe sera constamment exploité par les tricheurs“Je vous en prie, aidez-moi à reproduire mes gènes mais je ne suis pas prêt à vous aider à reproduire les vôtres.” Le biologiste Jerry Coyne a souligné cette logique lorsqu’il a écrit que « la sélection de groupe pour l’altruisme serait peu susceptible de passer outre la tendance de chaque groupe à perdre rapidement son altruisme par une sélection naturelle favorisant les tricheurs ». Pourtant, malgré cette faille évidente dans la théorie de la sélection de groupe, ces biologistes mécanistes et réductionnistes évitant-la-condition-humaine ont accepté la théorie de la Sélection Multi-Niveau et se sont persuadés de l’adopter. (voir le paragraphe 203 de LIBERTÉ)

 

A band of New Guineans charging into battle with spears and arrows dressed in tradional battle dress.

Selon Wilson, notre capacité à gagner des guerres a en quelque sorte produit notre capacité à aimer inconditionnellement !

 

Dans l’ensemble, bien que la théorie de la Sélection Multi-Niveau ajoutait des instincts inconditionnellement désintéressés aux instincts égoïstes dans le mélange de ce qui serait censé former le patrimoine instinctif de notre espèce, en substance, cela équivalait toujours à poursuivre le même vieux programme à-l’inverse-de-la-vérité, de “fuite-plutôt-que-d’afffronter-la-condition-humaine”prétendant que les humains ont des instincts égoïstes mauvais et un esprit conscient irréprochable qui doit héroïquement “intervenir” pour les contrôler. (voir pars 210-214 de LIBERTÉ)

Comme mentionné, ce qui est scandaleux et extrêmement dangereux, c’est la façon dont Wilson a utilisé la théorie de la Sélection Multi-Niveau pour soi-disant expliquer ce « graal » qui est le plus « précieux dans la vie de l’esprit » de la condition humaine, en disant dans The Social Conquest of Earth que « la sélection individuelle est responsable d’une grande partie de ce que nous appelons le péché, tandis que la sélection de groupe est responsable de la plus grande partie de la vertu. Ensemble, ils ont créé le conflit entre les plus pauvres et les meilleurs anges de notre nature. » En résumé, Wilson a affirmé que « le dilemme du bien et du mal a été créé par une sélection à niveau multiple ». Une approximation intelligente de notre condition conflictuelle, diaboliquement intelligente, mais totalement fausse ! (voir le paragraphe 201 de LIBERTÉ)

Ainsi, selon Wilson, plutôt que d’avoir un moi ou une âme instinctive originelle totalement inconditionnellement désintéressée, altruiste et morale, que nous avons ensuite corrompue lorsque nous sommes devenus pleinement conscients il y a environ 2 millions d’années et avons développé une psychose contrariée, égocentrique et aliénée, qui est la vraie description de l’origine de notre condition, nous aurions simplement des instincts qui veulent que nous nous comportions de manière désintéressée et d’autres non. Alors qu’une partie « vertueuse », « meilleurs anges », « bien » de nous-mêmes existe dans le récit “nous avons des instincts désintéressés” de Wilson, il n’y a pas la culpabilité ressentie par notre esprit conscient pour la corruption de notre âme morale complètement désintéressée. Cela signifie que le récit de Wilson sur la condition humaine est sans jugement dans le sens où il n’y a pas de valeur réelle, aucune notion des absolus du bien contre le mal ou du bon contre le mauvais dans le véritable sens moral. Quel soulagement pour les humains culpabilisés, mais quelle incroyable imposture! Ce que Wilson a fait avec son récit non-psychologique, sans-l’implication-de-notre-esprit-conscient-culpabilisé, n’est pas d’expliquer la condition humaine mais de l’annuler, de rendre le problème bénin, pratiquement sans conséquenceet ce faisant, il enterre effectivement l’humanité dans les profondeurs les plus sombres de cette « demeure souterraine » de la « caverne » du déni de Platon, que j’ai décrite dans la Vidéo/​Essai L. 11. (voir par. 214 de LIBERTÉ)

 

A group of people stuck and despairing in a dark cave of denial

 

J’ai fourni des preuves claires que la théorie de la Sélection Multi-Niveau de Wilson n’est rien d’autre qu’une excuse inventée outrageusement malhonnête pour notre condition quand, dans la Vidéo/​Essai L. 4, j’ai fait référence aux nombreux grands penseurs de l’histoire qui ont reconnu les éléments instinct vs intellect impliqués dans la production de notre condition humaine en détresse psychologique. On a même vu dans la Vidéo/​Essai L. 10 comment le grand poète du 19e siècle William Blake a reconnu que notre état de détresse est le résultat d’un affrontement entre les « deux états contraires » d’un héritage instinctif moral « innocent » tel un « agneau », coopératif et aimant, et notre esprit conscient basé sur « l’expérience ». Dans l’Essai L. 53, beaucoup plus de preuves sont présentées, attestant que l’explication “instinct contre intellect” de la condition humaine est évidente lorsque l’on est prêt à penser honnêtement et sincèrement au sujet.

Encore une fois, les chapitres 2 et 6 de LIBERTÉ fournissent une description approfondie de l’histoire des explications biologiques malhonnêtes du comportement humain basées-sur-les-instincts-sauvages.

 

La biologie malhonnête de gauche

Comme je l’ai brièvement mentionné plus haut, pour contrer les affirmations de la droite, individualistes et justifiant l’égoïsme, selon lesquelles nous, les humains, sommes naturellement égoïstes parce que nous avons soi-disant des instincts sauvages de “survie du plus apte”, la gauche a entrepris de développer des théories mettant l’accent sur l’altruisme, qui soutiennent que si nous avons effectivement des instincts sauvages, compétitifs et agressifs de “survie du plus apte”, nous avons aussi des instincts altruistes dérivés de situations où la coopération était soi-disant une stratégie de survie plus efficace que la compétition. Dans le chapitre 6:9 de LIBERTÉ, je présente une histoire de cette biologie malhonnête de gauche qui utilise ce concept de “sélection de groupe” qu’a utilisé E.O. Wilson, selon lequel un groupe altruiste et coopératif vaincra un groupe égoïste et compétitif, et c’est soi-disant ainsi que nous avons développé des instincts altruistes et coopératifs, ce qui, comme je l’ai souligné, est en fait biologiquement impossible en raison de « la tendance de chaque groupe à perdre rapidement son altruisme par la sélection naturelle favorisant les tricheurs [individus égoïstes et opportunistes] », comme l’a fait remarquer le biologiste Jerry Coyne.

En retraçant l’histoire de la biologie malhonnête de gauche, je décris, par exemple, comment, dans les années 1960, le comportementaliste Konrad Lorenz a écrit que le comportement avait « une fonction de préservation de l’espèce » (On Aggression, 1963). Je décris ensuite comment, lorsque des biologistes de droite ont mis en évidence la fausseté de cette théorie de la “sélection de groupe”comme George Williams dans son livre de 1966, Adaptation and Natural Selectionles biologistes de gauche ont essayé de maintenir que nous avons des instincts moraux inconditionnellement désintéressés en affirmant qu’ils sont dérivés de sous-produits de la sélection naturelle. Un exemple de cette approche “pluraliste” a été apportée par les biologistes Stephen Jay Gould et Richard Lewontin qu’ils décrivent eux-même en 1979 comme « un grand nombre de grues [de construction] agissant conjointement avec la “sélection naturelle” » (“Darwin Fundamentalism”, The New York Review of Books, 12 juin 1997, dans lequel Gould a développé sa théorie des sous-produits ou “spandrills” et celle de Lewontin). Mais, incapables d’identifier précisément ce qu’étaient ces « sous-produits », ces « spatules » ou ces « grues », les gauchistes ont été contraints de se replier sur l’argument de type sélection de groupe, désormais très discrédité, selon lequel “la coopération est plus avantageuse que la compétition et peut donc être sélectionnée”. Ainsi, en 1994, malgré le fait que « la sélection de groupe a été considérée comme un anathème par presque tous les biologistes de l’évolution » (Richard Lewontin, “Survival of the Nicest ?”, The New York Review of Books, 22 octobre 1998), le biologiste David Sloan (D.S.) Wilson a désespérément tenté de « réintroduire la sélection de groupe… comme antidote à l’individualisme rampant que nous voyons dans les sciences du comportement humain » (David Sloan Wilson & Elliot Sober, “Re-Introducing Group Selection to the Human Behavioral Sciences”, Behavioral and Brain Sciences, 1994, Vol.17, No.4).

La droite a ensuite riposté, avec E.O. Wilson qui s’est approprié la théorie de la sélection à plusieurs niveaux de D.S. Wilson, selon laquelle la sélection naturelle opérait au niveau du groupe aussi bien qu’au niveau individuel, ce qui permettait de reconnaître que nous avons des instincts altruistes, tout en réaffirmant l’accent mis par la droite sur l’égoïsme. Les biologistes de gauche ont alors essayé de renforcer la “sélection de groupe” en ajoutant la vieille illusion des “sous-produits/des grues multiples/de la matrice d’influences” que Gould et Lewontin avaient d’abord utilisée. En fait, ils ont tout mis dans la balance : la sélection de groupe et une multitude de vagues “influences” pour souligner que l’altruisme est censé être une partie importante de notre constitution génétique naturelle ! On en trouve un exemple dans l’ouvrage Origins of Altruism and Cooperation publié en 2011, dont les éditeurs Robert Sussman et Robert Cloninger écrivent dans l’avant-propos que « Les recherches menées dans une grande diversité de disciplines scientifiques révèlent qu’il existe de nombreux mécanismes biologiques et comportementaux que les humains et les primates non humains utilisent pour renforcer les comportements prosociaux ou coopératifs. Par exemple, il existe des mécanismes neurobiologiques et hormonaux spécifiques qui favorisent le comportement social. Il existe également des mécanismes psychologiques, psychiatriques et culturels » (p.viii sur 439). Oui, on a prétendu qu’une matrice de « nombreux mécanismes biologiques et comportementaux » a créé un « comportement prosocial ou coopératif », mais la question demeure : comment exactement ? L’illusion est que l’origine de nos instincts moraux a été expliquée alors que ce n’est pas le casmais, une fois encore, dans le désespoir d’affirmer la théorie de l’altruisme de la gauche et de contrer la doctrine de l’égoïsme de la droite, une telle illusion extrême a été jugée nécessaire !

Encore une fois, la réalité de la sélection naturelle est la suivante : “Vous pouvez m’aider à reproduire mes gènes, mais je ne vais pas vous aider à reproduire les vôtres” ; ce n’est qu’en prenant soin de nos enfants que nous avons pu surmonter l’égoïsme génétique et développer un comportement inconditionnellement altruiste (voir l’Essai L. 21).

Fondamentalement, le concept biologiquement incorrect de “sélection de groupe” a été utilisé à plusieurs reprises par les penseurs de gauche parce que, même s’ils reconnaissent que c’est une idée erronée, ils n’ont pas été en mesure d’affronter et de reconnaître la façon dont les soins maternels ont pu créer nos instincts moraux, et par conséquent, ils ont dû revenir au concept erroné de “sélection de groupe” et tenter de le renforcer pour affirmer que l’altruisme est une partie naturelle de notre constitution.

Et en effet, une élaboration de la théorie frauduleuse de la “sélection de groupe”, selon laquelle “la coopération est plus avantageuse que la compétition et peut donc être sélectionnée”, a été développée depuis la publication de LIBERTÉ en 2016. Cette élaboration soutient que la sélection supposée contre l’agression au sein des groupes et la prétendue augmentation de la convivialité au sein du groupe qui en résulte ont provoqué ce que l’on appelle “l’autodomestication”, et ont également entraîné une hostilité accrue envers les “étrangers”. Par exemple, l’explication de la raison pour laquelle nous haïssons les autres qui a été donnée dans le documentaire de Steven Spielberg de 2019, Why We Hate, était basée sur ce concept, que l’anthropologue Brian Hare a articulé dans son livre de 2020 Survival of the Friendliest : Understanding Our Origins and Rediscovering Our Common Humanity : « Au fur et à mesure que les humains sont devenus plus amicaux, nous avons pu passer de la vie en petites bandes de dix à quinze individus comme les Néandertaliens à la vie en groupes plus importants de cent personnes ou plus… Mais notre amabilité a un côté sombre. Lorsque nous sentons que le groupe que nous aimons est menacé par un groupe social différent, nous sommes capables de le déshumaniser. Incapables d’éprouver de l’empathie pour les étrangers menaçants, nous ne pouvons pas les considérer comme des semblables et devenons capables des pires formes de cruauté. Nous sommes à la fois l’espèce la plus tolérante et la plus impitoyable de la planète » (pp.XXVI-XXVII de 304). Il s’agit donc du même argument frauduleux de type sélection de groupe, selon lequel nous avons des traits altruistes où nous sommes « tolérants » et préoccupés par les autres membres de notre groupe, ainsi que des traits plus sombres où nous sommes égoïstes, voire « impitoyables », préoccupés par la reproduction de nos propres gènes.

Encore une fois, nos instincts moraux désintéressés ont été acquis par les soins maternels, et non par le mécanisme biologiquement impossible de la “sélection de groupe”. Dans l’Essai 21, l’Essai 22 et le chapitre 5 de LIBERTÉ, j’explique et je prouve, par des références aux bonobos et aux archives fossiles, que nos ancêtres singes vivaient dans un état de coopération et d’amour total, de sorte que notre héritage instinctif n’est pas composé de quelques instincts égoïstes et de quelques instincts altruistes, mais d’instincts entièrement altruistes et inconditionnels. De plus, comme je l’explique dans la FAQ 7.3 (qui développe ce qui est expliqué dans le chapitre 6:9 de LIBERTÉ), en développant la pensée du philosophe Jean-Jacques Rousseau, la gauche affirme alors faussement que le côté altruiste en nous a finalement été submergé par le supposé côté égoïste en nous lorsque, suite à l’avènement de l’agriculture, des implantations sédentaires se sont établies, permettant l’accumulation de possessions ; que soi-disant le désir et la compétition pour ces possessions ont ensuite conduit à la cupidité, à la guerre et à la domination par les plus puissants.

(Encore une fois, le chapitre 6 de LIBERTÉ fournit une description approfondie de cette histoire des explications biologiques malhonnêtes de gauche basées sur les instincts sauvages pour le comportement humain).

______________________

En résumé, nous pouvons constater que les biologistes de droite et de gauche soutiennent tous deux que les instincts sauvages, égoïstes, compétitifs et agressifs, de “survie du plus fort”, individualistes, dominent nos vies. La seule différence est que la droite prétend que nous avons des instincts entièrement égoïstes, tandis que la gauche prétend que nous avons des instincts sociaux, communautaires, désintéressés, issus de la sélection de groupe, qui nous influencent parallèlement à ces instincts égoïstes, ces derniers devenant dominants après l’avènement de l’agriculture, de la sédentarité et de l’accumulation de biens.

Cette situation bloquée qui caractérise tant la biologie aujourd’hui, où la Droite utilise la fausse excuse des instincts sauvages de survie du plus fort pour justifier l’égoïsme, et la Gauche utilise la fausse sélection de groupe plus une matrice d’influences pour essayer de dire que nous sommes aussi naturellement altruistes, a été parfaitement capturée dans un documentaire de 2010 sur ces idéologies biologiques conflictuelles. Intitulé Secrets of the Tribe (sur les Indiens Yanomamö de l’Amazonie), le documentaire a fini par diffuser la célèbre chanson de George et Ira Gershwin, Let’s Call the Whole Thing Off, dont les paroles sont les suivantes : « Things have come to a pretty pass… It looks as if we two will never be one… You like potato and I like potahto… Let’s call the whole thing off… » (Les choses sont arrivées à un joli passage… Il semble que nous ne serons jamais unis… Tu aimes les pommes de terre et j’aime les patates…).

 

Le dogme de gauche conduit l’humanité droit à l’extinction

Ce que je dois maintenant expliquer, c’est que l’utilisation de loin la plus dangereuse qui a été faite de l’excuse des instincts sauvages est son utilisation pour justifier l’imposition dogmatique d’un comportement coopératif et aimant “bon” ou “correct” à nos soi-disant instincts compétitifs et agressifs immuables et innés, acquis-à-la-naissance. La base de la plupart de la philosophie politique de gauche (encore une fois, je discuterai prochainement du rejet total de la science par Marx) est que puisque nous, les humains, avons supposément des instincts sauvages immuables, il s’ensuit que nous n’avons pas d’autre choix que d’imposer dogmatiquement un comportement coopératif et aimant “bon” ou “correct” à ces instincts supposément compétitifs et agressifs inchangeables.

Une fois que cette excuse selon laquelle nous avons des instincts sauvages animaux avec lesquels nous sommes nés et que nous ne pouvons donc pas changer est acceptée, alors l’imposition du dogme par le mouvement de gauche, est justifiée. Mais, comme souligné, cette explication sous-jacente des “instincts sauvages animaux” est fausse, de sorte que les principes fondamentaux de la philosophie de la gauche sont complètement faux. Encore une fois, comme je l’ai expliqué dans L’Interview et la Vidéo/​Essai L. 3, la nôtre est une condition psychologiquement troubléeune psychoseet la compréhension peut guérir une psychose, nous avons donc besoin de compréhension, ce qui est le contraire d’un dogme aveugle et déraisonné. En fait, le dogme idéaliste et politiquement correct opprime la recherche du savoir parce qu’il étouffe la liberté d’être, dans une certaine mesure, compétitif, agressif et égoïste, ce qui, comme l’histoire d’Adam la Cigogne dans L’Interview et la Vidéo/Essai L. 3 révèle, était le prix que nous, les humains, devions être prêts à payer pour rechercher la connaissance, finalement la connaissance de soi, la compréhension réconciliatrice, rédemptrice et psychologiquement transformatrice de la condition humaine. Arrêter la recherche contrariante de la connaissance nous empêchait de nous libérer de notre condition contrariée, colérique, égocentrique et aliénée. Le dogme politiquement correct travaillait contre la libération de la condition humaine de notre espèce. Paradoxalement, au lieu de créer le monde coopératif et aimant, idéal et “correct” comme il prétendait faire, le dogme de gauche conduisait l’humanité directement à l’extinction parce qu’il arrêtait la recherche très importante de la connaissance qui nous libérerait de notre condition ! Il n’était pas “progressif”, comme il aimait se décrire, il était régressif.

C’est l’importance et la puissance phénoménale de l’histoire d’Adam la Cigogne dans L’Interview et la Vidéo/​Essai L. 3 ; cela explique finalement qu’il y avait une bonne raison vitale, très importante, pour la colère, l’égocentrisme et l’aliénation chez les humains. Elle explique et défend notre recherche de connaissance immensément contrariante mais immensément héroïque.

Comme cela est expliqué en détail dans l’Essai L. 35 et sa version livresque, Mort par Dogme le problème était que plus la recherche contrariante de connaissance/compréhension de la condition humaine se prolongeait, plus la race humaine devenait colérique, égocentrique et aliénée, ce qui était la conséquence de la recherche de connaissance. En fin de compte, ce qui s’est passé, c’est que la race humaine est devenue si psychologiquement épuisée par la recherche perturbante, tellement énervée, égocentrique et aliénée, que beaucoup n’ont pas pu résister au soulagement d’abandonner la recherche contrariante et de se ranger du côté du monde coopératif et aimant de nos instincts. Dans l’analogie d’Adam la Cigogne, un nombre toujours croissant d’humains a fini par vouloir simplement “reprendre la trajectoire de vol” et obéir aux idéaux coopératifs de nos instinctsabandonner l’honnête réalité de la situation difficile de l’humanité d’avoir à participer à la grande bataille contrariante héroïque pour trouver des connaissances, et à la place choisir une vie irresponsable, irréaliste et malhonnête de lâcheté en se prélassant simplement dans le soulagement de se comporter de manière coopérative, idéale, “correcte” et signalant au monde qu’ils sont vertueux. Ils ne voulaient plus poursuivre la recherche capitale mais contrariante de connaissances, ultimement de la connaissance de soi, la compréhension de la condition humaine nécessaire pour mettre fin à toutes les contrariétés/psychoses toujours croissantes dans le monde. Fondamentalement, ils ont voté pour la mort de la race humaine par des niveaux terminaux de psychoseparce que, à moins que la compréhension pleinement responsable et véridique de la condition humaine ne soit trouvée, comme c’est heureusement le cas maintenant, cette psychose contrariée n’aurait fait que s’accroître. Telle est la vérité : les partisans de la philosophie de gauche ont préconisé que la race humaine périsse en se tordant dans une agonie psychotique indescriptible et, pour faire face à cela, des niveaux épidémiques de détachement et de dissociation autistiqueset cet état d’aliénation terminale pour la race humaine approche très rapidement. L’Essai L. 55 décrit ce terrible état de fin de partie dans lequel la race humaine est maintenant entrée.

 

A group of menacing and demonic zombies approaching

Les parades de zombies dans les rues, qui sont devenus populaires ces derniers temps, révèlent la vérité sur l’état d’aliénation terminale de fin-de-partie qui est sur nous.

 

Le grand philosophe Friedrich Nietzsche a parfaitement compris la crise qui nous frappe quand il a écrit cette description de la phase finale de la grande quête de l’humanité de l’ignorance à l’illumination : « Il y eut toujours beaucoup de gens malades parmi ceux qui rêvent et qui aspirent à [l’idéalité de] Dieu; ils haïssent avec fureur celui qui cherche la connaissance, ils haïssent la plus jeune des vertus qui s’appelle loyauté… Le corps sain, parfait et bien charpenté, parle avec plus de loyauté et plus de pureté : il parle du sens de la terre [qui est de lutter pour la connaissance, finalement la connaissance de soi, la compréhension de la condition humaine]…​Tu n’es pas libre encore, tu cherches encore la liberté. Tes recherches t’ont rendu noctambule et trop lucide…​Mais, par mon amour et mon espérance, je t’en conjure : ne rejette pas le héros dans ton âme ! Garde saintement ta plus haute espérance !…​La guerre [contre l’oppression du dogme] et le courage ont fait plus de grandes choses que l’amour du prochain. Ce n’est pas votre pitié, mais votre bravoure qui sauva jusqu’à présent les victimes…​Quel guerrier veut être ménagé ! Je ne vous ménage point, je vous aime du fond du cœur, mes frères en la guerre ! » (Ainsi parlait Zarathoustra, 1892; tr. Henri Albert, 1941, pp.49-72 sur 488). Il faut souligner que ce que Nietzsche entend par « la guerre » est la bataille sous-jacente contre l’oppression de la condamnation de notre moi ou âme moralement “correcte”, dogmatique, ignorante et instinctive. Dans un autre de ses livres, Par-delà le bien et le mal, Nietzsche a écrit de la même manière : « Il y a un point de faiblesse maladive et d’affadissement dans l’histoire de la société, où elle prend parti même pour son ennemi [prend le soutien d’une forme de pseudo-idéalisme non-compréhensive, sans questionnement, dogmatique, abandonnant-la-bataille, “reprenant-la-trajectoire-de-vol”, se-donnant-l’impression-d’être-bon]…​le chemin qui y mène, s’appelle aujourd’hui dans toute l’Europe « progrès » » (tr. 1885, sec. 201).

Oui, bien qu’il n’était pas mal de se reposer de la bataille contrariante pour trouver la connaissance (finalement pour trouver la connaissance de soi, la compréhension de la condition humaine) quand nous devenions trop en colère, égocentriques et aliénésen effet, le repos et la récupération ont été vitauxce qui était faux et dangereusement trompeur était de prétendre qu’abandonner la bataille était le moyen de gagner la bataille, et le chemin à suivre, ce que la culture de la gauche en politique prétend et essaie dogmatiquement d’imposer. La compassion et la gentillesse à l’égard de ceux qui souffrent ou qui ont moins de chance étaient très importantes, mais comme Nietzsche l’a dit, nous devions « garder saintement [notre] espérance » de réaliser le « sens » de notre existence en « cherch[ant] la connaissance » de nous-mêmes. Nous, les humains, avions besoin de compréhension pour réconcilier, guérir et transformer notre condition humaine psychologiquement contrariée et en détresse, et non d’une discipline dogmatique type camisole-de-force de cet état contrarié, sans réflexion, sans réponse. Nous devions être capables de penser notre chemin jusqu’à la santé mentale, et non abandonner la réflexion et simplement se comporter comme des robots en état de mort cérébrale. Nous humains conscients pensants avions besoin de nourriture pour le cerveau, pas d’anesthésie cérébrale. Nous avions besoin de réponses. Débrancher notre cerveau, abandonner la pensée, insister simplement dogmatiquement sur le fait que tout le monde doit être bon, est frauduleux et ne nous mène nulle part, en fait, cela mène la race humaine directement à l’extinction. La seule chose qui nous sort de la condition humaine est la compréhension de la condition humaine, mais la culture de gauche consiste à renoncer à la compréhension.

 

‘The Thinker’, a bronze sculpture by Auguste Rodin, a man seated with his chin on his hand deep in thought

Le Penseur par Auguste Rodin, 1904

 

Et le monde est maintenant devenu si « fatigué » psychologiquement, « si pathologiquement mou », que la philosophie encore plus malhonnête biologiquement et illusoire psychologiquement de la Théorie Critique s’est installée dans la société. Comme l’explique l’Essai L. 35 et sa version livresque, Mort par Dogme, la Théorie Critique basée sur le marxisme ignore fondamentalement toute la pensée biologique des “instincts sauvages”, et même le contre-pied biologique normal de la gauche, selon lequel nous avons des instincts coopératifs et altruistes issus de la sélection de groupe, et dit simplement que nous sommes une “ardoise vierge”, et impose donc de manière dogmatique un comportement coopératif“Oublions la science et forçons tout le monde à être coopératif et aimant !” La science malhonnête était déjà assez mauvaise, mais renoncer à la science revenait à renoncer à la pensée, ce qui est l’irresponsabilité ultime pour un être conscient.

Oui, incapables de se confronter à la condition humaine et de trouver la véritable explication réconciliatrice et psychologiquement réhabilitante de instinct contre l’intellect de notre condition corrompue, et la véritable explication des soins maternels pour nos instincts moraux désintéressés, les penseurs de gauche sont revenus à l’idéologie de Karl Marx qui avait décidé que « Les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde de diverses manières [ces diverses manières étaient la justification de l’égoïsme par “la nature est rouge de dents et de griffes” contre les tentatives biologiques fallacieuses pour défendre un comportement désintéressé] ; il s’agit [non pas d’essayer de comprendre notre nature, mais] de le changer [simplement de le rendre coopérative/sociale/communautaire] » (Thèses sur Feuerbach, 1845) ; comme Marx l’a également écrit, « l’altération des hommes sur une échelle de masse est nécessaire, une altération qui ne peut avoir lieu que dans un mouvement pratique, une révolution » (L’idéologie allemande, 1845-1846). Fondamentalement, Marx avait déjà reconnu le problème du monde “rouge de dents et de griffes”, “l’égoïsme est la loi de la jungle” dans lequel nous vivons, et parce que c’est apparemment tout ce que la science nous dit, nous devons en fait contourner la science et imposer dogmatiquement le monde idéal et coopératif qui est nécessaire. Ce que Marx a compris, c’est que le moyen d’éviter cette idée de “nous sommes naturellement sauvages, compétitifs et agressifs” était de limiter toute discussion sur notre nature humaine égoïste et désintéressée à la seule reconnaissance de nos besoins fondamentaux qui, comme le résume le théoricien politique Norman Geras dans son livre de 1983 Marx and Human Nature, sont « pour les autres êtres humains [désintéressement], pour les relations sexuelles, pour la nourriture, l’eau, les vêtements, le logement, le repos et, plus généralement, pour les circonstances qui sont propices à la santé [égoïsme] » (p.72 de 126). En fait, Marx a poussé à l’extrême cette idée ridiculement fausse de “tout ce que nous avons, ce sont des besoins fondamentaux” en soutenant que nous naissons essentiellement comme une “ardoise blanche”, que notre esprit n’a pas de traits innés et peut être inscrit à volonté. La beauté frauduleuse de cette idée selon laquelle notre « nature » est une « auto-création » (Karl Marx, Manuscrits économiques et philosophiques de 1844) est que Marx est alors en mesure d’affirmer que ce sont les pressions sociales qui créent notre comportement, et que tout ce dont nous avons besoin est un « mouvement pratique » pour « changer » la société afin de créer un monde plus aimant.

Alors oui, lorsque la biologie s’est enlisée dans un état polarisé de désaccord, les penseurs de gauche sont retournés à la pensée de Marx et l’ont réadaptée pour réaliser leur mécanisme de transformation du monde en un état plus équitable et coopératifsimuler l’arrivée d’un nouveau monde libéré de la condition humaine. Cette pensée de gauche est la Théorie Critique. Comme le dit l’article de l’Encyclopaedia Britannica sur la Théorie Critique : « Croyant que la science, comme d’autres formes de connaissance, a été utilisée comme un instrument d’oppression, ils mettent en garde contre une foi aveugle dans le progrès scientifique, arguant que la connaissance scientifique ne doit pas être poursuivie comme une fin en soi sans référence à l’objectif d’émancipation humaine. Depuis les années 1970, la théorie critique a eu une influence considérable sur l’étude de l’histoire, du droit, de la littérature et des sciences sociales » (https://www.britannica.com/topic/critical-theory ; consulté le 19 juillet 2021). Et la Stanford Encyclopedia of Philosophy explique qu’« une théorie “critique” peut être distinguée d’une théorie “traditionnelle” en fonction d’un objectif pratique spécifique : une théorie est critique dans la mesure où elle cherche à “émanciper l’homme de l’esclavage”, où elle agit comme une “influence libératrice” et où elle travaille à “créer un monde qui satisfait les besoins et les pouvoirs” des êtres humains… une théorie critique fournit la base descriptive et normative de l’enquête sociale visant à diminuer la domination et à augmenter la liberté sous toutes ses formes » (https://plato.stanford.edu/entries/critical-theory/ ; consulté le 19 juillet 2021).

Lorsque les Théoriciens Critiques affirment qu’ils « croient que la science, comme d’autres formes de connaissance, a été utilisée comme un instrument d’oppression » et qu’ils « mettent en garde contre une foi aveugle dans le progrès scientifique », ils suivent le point de vue de Marx selon lequel « les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde de diverses manières [à savoir la justification de l’égoïsme par la “nature est rouge de dents de griffes” par opposition aux tentatives biologiques fallacieuses de justifier un comportement altruiste] ; le but n’est pas d’essayer de comprendre notre nature mais de la changer [simplement de créer un nouveau monde équitable, coopératif/social/communautaire] ». Ils affirment donc que « la connaissance scientifique ne doit pas être poursuivie comme une fin en soi sans référence à l’objectif d’émancipation humaine ». Ils affirment que nous devons dépasser la pensée biologique « traditionnelle » « pour créer un monde qui satisfait les besoins et les pouvoirs des êtres humains ». Et puisqu’ils imputent notre comportement de division à la « domination oppressive » et à « l’esclavage » des structures sociales, nous devons nous « libérer » de ces constructions sociales pour atteindre l’« émancipation humaine ».

Mais encore une fois, Marx avait tort de dire que « Les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde de différentes manières, ce qui importe [ce n’est pas de comprendre le monde mais] c’est de le transformer ». Par « le transformer », Marx voulait simplement le rendre coopératif, social ou communautaire, mais il avait tort. Ce qui « importe », et la responsabilité d’être conscient, est de comprendre notre monde et notre place en lui, pour finalement trouver la compréhension de notre condition humaine psychologiquement contrariée et corrompue.

Le déni de la vérité de notre condition humaine psychologiquement troublée induite par l’esprit conscient de notre espèce, appuyé par des biologistes comme E.O. Wilson, a permis et renforcé cette attitude de la gauche d’imposer dogmatiquement des valeurs coopératives idéales à la société ; cela a permis et renforcé un dogme de gauche dangereusement oppressif !

Voilà donc à quel point l’explication pleinement responsable de la condition humaine dans LIBERTÉ est précieuseelle permet d’arrêter juste à temps cette folle marche de la Gauche vers la mort par le dogme de la race humaine !

 

A procession of crazed looking marxist dummies, with the top of their heads cut off, march off a cliff

 

Encore un fois, l’Essais L. 35 et sa version livresque, Mort par Dogme, fournissent une description plus approfondie des raisons pour lesquelles la culture de gauche est fondamentalement défectueuse ainsi qu’une analyse encore plus approfondie de l’utilisation abusive par la gauche de la fausse excuse biologique des “instincts sauvages” et ses conséquences dangereuses.

 

L’ampleure de la rage avec laquelle la gauche utilise toujours la justification des “instincts sauvages” pour sa culture

Malgré le rejet de la Théorie Critique par la science, la gauche continue à faire appel à la science lorsqu’elle peut être utilisée pour aider son “objectif d’émancipation humaine”. Ainsi, ce par quoi je veux conclure cet essai est une description de jusqu’où la gauche est maintenant allée dans l’utilisation de la justification des “instincts sauvages” pour sa culture.

Un article de 2012 intitulé “La gauche utilise l’évolution pour tout expliquer” du journaliste et auteur américain Dennis Prager (voir www.wtmsources.com/217) décrit comment la gauche a adopté l’excuse malhonnête des “instincts sauvages” dans la mesure où ils l’utilisent maintenant pour justifier chaque aspect de leur culture, « avertissant… du danger que représente le fait de permettre à la gauche d’utiliser la science – et l’évolution en particulier – pour donner au gouvernement le pouvoir de contraindre ses citoyens [pour, comme je viens de l’expliquer, se conformer avec leur culture politiquement correcte de devoir imposer l’idéalisme à nos supposés instincts sauvages] ». Prager a ajouté : « L’évolution est proposée comme l’explication de la gauche pour pratiquement tout. L’évolution explique l’amour, l’altruisme, la moralité, le comportement économique, Dieu, la religion, l’intelligence ». Maintenant, pour briser ce non-sens : la science mécaniste de gauche et de droite, qui évite la condition humaine, ont évité de reconnaître notre nature morale aimante, maternelle, authentiquement altruiste et conforme au Sens Intégratif, et au lieu de cela, dans le cas de l’aile droite, que toute bonté et tout amour désintéressés étaient dus à une forme subtile de “réciprocité” égoïste ou de “sélection par la parenté” et, lorsque cela s’est révélé déficient, à une “sélection de groupe” dans la théorie de la Sélection à Niveaux Multiples ; et dans le cas de la gauche, que l’amour désintéressé et la gentillesse dans notre nature étaient dus à la “sélection de groupe” accompagnée d’une matrice d’influences douteuses. Dans le cas de notre “comportement économique” égoïste, cupide et capitaliste, alors que la droite a malencontreusement expliqué que cela était dû à notre instinct de compétition et d’égoïsme, au besoin de reproduire nos gènes, la gauche a fini par soutenir malhonnêtement que ce capitalisme cupide était dû à un endoctrinement induit par la société, alors que la Vidéo/​Essai L. 3 fournit la justification véridique et basée sur la psychose de notre comportement égoïste, avide et ayant besoin de soulagement matériel. Dans le cas de « Dieu » et de la « religion », les deux sont censés être le résultat de la nécessité d’être contrôlés afin que nous puissions mieux reproduire nos gènes (voir par. 215 de LIBERTÉ)voir l’Essai L. 23 pour la véritable explication de Dieu, et l’Essai L. 39 pour la véritable explication psychologique de la religion. Et dans le cas de « l’intelligence », elle s’est soi-disant développée à partir du besoin de gérer des situations sociales complexes, encore une fois pour que nous puissions mieux reproduire nos gènes (voir par. 507 de LIBERTÉ), mais la véritable explication de la façon dont nous, les humains, sommes devenus conscients est présenté dans l’Essai L. 24.

Comme autre exemple de cette utilisation abusive de la science malhonnête, Prager a évoqué l’affirmation de la gauche selon laquelle « ceux qui ne soutiennent pas le mariage homosexuel ne reconnaissent pas le fait scientifique incontestable que l’homosexualité est un phénomène naturel ». Il s’agit d’une illustration classiqueaffirmant que la pratique sexuelle des humains n’est pas différente de la pratique des animaux lorsqu’ils essaient de reproduire leurs gènes. Mais la vérité, comme expliqué dans le chapitre 8:11B de LIBERTÉ et résumée dans l’Essai L. 27, est que le sexe tel que les humains le pratiquenty compris l’homosexualitéest le résultat d’être psychologiquement contrarié, donc il n’y a pas de relation entre l’homosexualité qui se produit chez les animaux et les humains. Encore une fois, notre comportement est motivé par la psychose. C’est donc une illustration classique du mauvais usage de la science malhonnête par la gauche : ils ont pris cette excuse de faux instincts sauvages pour le comportement humain et ont dit que cela explique l’homosexualité chez les humains et ont utilisé cette affirmation pour défendre le mariage homosexuel.

Nous voyons cette biologie malhonnête particulière, que tout ce qui concerne les relations sexuelles humaines est dû à un besoin de reproduire nos gènes, partout ; par exemple, on prétend que les hommes sont attirés par les jeunes femmes parce qu’elles sont plus fertiles et qu’elles reproduiront avec plus de succès nos gènes, quand c’est l’innocence, ou l’apparence innocente, des femmes plus jeunes qui les rend plus attrayantes pour la sexualité destructrice humaine liée à la psychose (encore une fois, voir l’Essai L. 27).

La gauche utilise donc une science malhonnête pour soutenir toutes ses positions, tant que cela correspond à son récit et contribue à son “objectif d’émancipation humaine”. Comme le dit l’article de Prager, « Être en désaccord avec la gauche n’est pas seulement sexiste, intolérant, xénophobe, homophobe, islamophobe, raciste et bigot (SIXHIRB comme je l’ai appelé) –c’est maintenant contre la science elle-même. » Voilà à quel point la culture de gauche est insidieuse et, encore une fois, tout vient de cette idée complètement fausse que nous avons des instincts sauvages animaux. Comme le dit Prager, la gauche « utilise la science comme un outil pour dicter ce qui doit être toléré et ce qui doit être moqué ».

Plus important encore, l’article de Prager a également déclaré que « la gauche a toujours cherché des explications uniques et sans jugement de valeurs pour le comportement humain » et « l’absence d’absolus, (le bien contre le mal, le bon contre le mauvais) ». Et c’est ce que la gauche prétend avoir avec ses modèles malhonnêtes “un peu d’instincts égoïstes et un peu d’instincts désintéressés” évitants-la-condition-humaine. Comme je l’ai décrit, ces théories sont censées être des systèmes sans jugement-de-valeur qui disent malhonnêtement que nous ne souffrons pas d’une condition humaine psychologiquement perturbée ; au contraire, à travers l’utilisation de théories malhonnête de la sélection de groupe, elles soutiennent simplement que “OK, avec des instincts égoïstes, nous avons des instincts désintéressés”. C’est une dépréciation complète de ce qu’est notre moi instinctif ou notre âme, et un rejet complet et dangereux de notre psychose. Tout ce qui est vrai et important sur les humains est complètement massacré, détruit par ces arguments malhonnêtes.

La véritéqui, parce qu’elle est si grave, je réitère dans l’Essai L. 36: Sauver la civilisation occidentale de la religion dogmatique de la gauche, et l’Essai L. 40: Le jour du jugement dernier enfin expliquéest que toute la biologie est maintenant une grande imposture, comme pratiquement toutes les autres branches de la science, car elles sont toutes infectées par une pensée biologique mécaniste malhonnête. Toutes nos universités ne sont en réalité que des tours d’ivoire de la malhonnêteté intellectuelle, des châteaux de mensonges. Comme Platon a décrit la situation avec tant de précision (voir la Vidéo/​Essai L. 11), tout le monde se cache dans une sombre caverne de déni malhonnête. Tout ce qu’il y a à lire maintenant, ce sont des ordures “cavernicoles”, et tout cela a abouti à une prise de contrôle dangereuse du monde par le dogme, qui est la plus grande menace que le monde ait jamais connu étant donné que ce qui était vraiment nécessaire était la liberté d’expression et la recherche des connaissances qu’elle rendait possible. La race humaine est entrée dans l’ère la plus sombre que le monde ait jamais connu, l’ultime Âge des Ténèbreset, sous-peu, l’extinction de la race humaine de mort par dogme ! Encore une fois,voir l’Essai L. 35 et sa version livresque Mort par Dogme pour une description précise de la gravité de la situation.

 

Résumé

En résumé, ce que nous, dans le World Transformation Movement, fournissons, c’est l’explication réelle de la condition humaine qui aborde et résout la psychose. Ce que la gauche a proposé n’est qu’une imitation d’un monde sans condition humaine, et parce que sa pseudo imitation artificielle supprime la recherche des connaissances nécessaires pour réellement créer un monde sans condition humaine, elle conduit non pas à la libération de la condition humaine, comme elle s’en donne l’illusion et proclame avec arrogance au monde, mais LOIN D’ELLE. La philosophie de la gauche est une escroquerie extrêmement dangereuse, une contrefaçon malignece n’était pas le remède à l’état troublé du monde, c’était en fait le poison. L’explication biologique réelle de la condition humaine que nous présentons dans le WTM est véritablement « non fondée sur des valeurs »parce que l’explication de l’histoire d’Adam la Cigogne élimine effectivement à jamais la notion de bien et de mal. Elle reconnaît que nous sommes psychologiquement contrariés, mais explique qu’il y a une bonne raison pour laquelle nous sommes devenus contrariésdonc cela élimine en fait la culpabilité ; elle fournit l’explication réelle de « l’absence d’absolus (le bien contre le mal, le bon contre le mauvais) ». Ces concepts ont été démantelés honnêtement, sincèrement et véritablement parce que les anciennes méthodes défensives incertaines pour justifier notre colère, égocentrisme et aliénation, à travers le pouvoir, la renommée, la fortune et la gloire sont maintenant obsolètes par la vraie compréhension biologique de nous-mêmes. La véritable compréhension de la condition humaine que nous présentons entraîne en fait la transformation de la race humaine désormais absolument nécessaire et rêvée depuis 2 millions d’années !

Le dernier point important à souligner est que maintenant que nous avons l’explication réelle entièrement responsable de la condition humaine, nous pouvons enfin expliquer et comprendre que si la droite et la gauche (diversement) utilisaient toutes deux la biologie malhonnête des “instincts sauvages” pour justifier leurs philosophies, la droite l’utilisait pour la cause du bien, à savoir pour soutenir la recherche contrariante du savoir, tandis que la gauche l’utilisait pour ce qui était mauvais, voire extrêmement dangereux, à savoir le blocage et même l’opposition résolue à cette recherche contrariante capitale de savoir. Si la biologie de la Droite et de la Gauche était erronée, l’idéologie de la Droite était correcte tandis que celle de la Gauche était erronée. LE BÉNÉFICE ÉNORME DE CETTE COMPRÉHENSION CLARIFIANTE EST QU’ALORS QU’IL N’AVAIT PAS ÉTÉ POSSIBLE D’ARRÊTER LA TERRIFIANTE MARÉE DE DOGME POLITIQUEMENT CORRECTE DÉSTRUCTRICE-DE-LA-RACE-HUMAINE DE LA GAUCHE ENGLOUTISSANT LE MONDE, NOUS AVONS MAINTENANT LA CONNAISSANCE NÉCESSAIRE POUR L’ARRÊTER ! Nous pouvons enfin expliquer clairement ce qui est SI mauvais et dangereux dans la culture de la gauche. C’est donc ce qui est si précieux dans la présentation de cet essai, ainsi que l’explication définitive de ce qui ne va pas avec la culture de la gauche, l’Essai 35 qui, en raison de son importance, a également été publié sous forme de livre autonome, Mort par Dogme : La raison biologique pour laquelle la gauche nous conduit à l’extinction, et la solution. Ce livre peut être consulté sur notre page d’accueil www.humancondition.com, comme l’un des quatre livres clés du WTM.

 

Ayn Rand (1905-1982)

Ayn Rand (19051982)

Jordan Peterson during a Jan. 2018 interview

Jordan Peterson (1962 )

 

Oui, en fin de compte, les efforts héroïques pour expliquer et justifier la politique de droite de la part d’Ayn Rand et plus récemment de Jordan Peterson, étaient voués à l’échec car leurs arguments étaient toujours basés sur l’excuse biologiquement malhonnête de “l’instinct sauvage” du darwinisme social pour le comportement humainque nous, les humains, sommes intrinsèquement compétitifs, agressifs et égoïstes. Rand croyait que nous devions utiliser notre esprit pour gérer efficacement une nature égoïste, et Peterson pense que nous avons un héritage instinctif concurrentiel, basé sur la hiérarchie de la domination.  Ce n’est qu’en expliquant clairement ce qui est SI mauvais et dangereux dans la culture de la gauche qu’elle pouvait être arrêtée.

Et, de manière importante, non seulement l’explication qui est présentée ici expose à le problème de la politique de la gauche, en fournissant l’explication et la résolution de la psychose, l’explication de la condition humaine ; elle fournit la manière effective, réelle, véritable, authentique de mettre fin à tous les comportements compétitifs et agressifs des humains et de transformer la race humaine. Comme le résume le paragraphe 1136 de LIBERTÉ, c’est l’ironie finale de la saga du grand voyage de l’humanité de l’ignorance à l’illuminationle monde idéal exigé dogmatiquement par la gauche est en fait amené par la droite qui gagne sa lutte de recherche-corruptrice-de-compréhension, nous-libérant-de-l’idéalisme, défendant-la-réalité contre le dogme pseudo-idéaliste-opprimant-la-liberté de la gauche. Maintenant que la droite a complété sa recherche de compréhension de la condition humaine nous-libérant-du-dogme, par la découverte de la compréhension de la condition humaine, la justification du mode de vie égocentrique en quête de pouvoir-renommée-fortune-et-gloire épousé par la droite est remplacée par l’attitude d’obéissance-au-comportement-idéal recherchée par la gauche. En ce sens, lorsque la droite l’emporte, nous devenons tous de gauche ; grâce au succès de la philosophie de la droite, nous adoptons tous les valeurs idéales recherchées par la philosophie de la gauchemais, surtout, cette fois, nous n’abandonnons pas et ne nous opposons pas à une bataille en cours, nous repartons vainqueurs !

C’est ainsi que se dénoue enfin la “guerre culturelle” apparemment insoluble entre la politique de gauche et de droite. Fondamentalement, toute l’horrible affaire de la politique est achevée et la race humaine sauvéeMAIS LE GROS BLOCAGE DE “L’EFFET DE SOURD” POUR ACCÉDER À LA COMPRÉHENSION ENTIÈREMENT SOULAGEANTE ET RÉSOLUTRICE DE LA CONDITION HUMAINE, problème que j’ai souligné dans la première vidéo/essai et à nouveau dans les trois dernières vidéos/essais, DOIT TOUJOURS ÊTRE SURMONTÉ POUR QUE LA RACE HUMAINE SOIT EFFECTIVEMENT SAUVÉE.

 

Dans le prochain essai, l’Essai L. 15, beaucoup plus sera expliqué sur la fabuleuse transformation de la race humaine qui est maintenant possible pour chaque être humain une fois qu’il a traversé “l’effet de sourd” et qu’il est capable d’accéder et de comprendre l’explication véridique, sans déni, de la condition humaine.Orange quote mark

 

– – – – – – – – – – – – – – – – – –

Comme nous l’avons mentionné, parce que la Théorie Critique a commencé à s’imposer dans la société ces dernières années, Jeremy a écrit en 2021 le livret Mort par Dogme pour expliquer son extrême danger. Mort par Dogme peut être consulté sur notre page d’accueil comme l’un des quatre livres clés du WTM, et apparaît également comme l’Essai L. 35. D’autres développements sur l’extrême danger de la culture de gauche sont fournis dans les Essais L. 34 et 36, et les chapitres 8:15 et 8:16 de LIBERTÉ.

Le livret Transform Your Life And Save The World [Transformez Votre Vie Et Sauvez Le Monde] fournit un excellent résumé de toute la biologie malhonnête dans sa Partie 1, puis de toute la biologie véridique dans sa Partie 2, et concluant dans sa Partie 3 avec la manière dont la véritable compréhension de la condition humaine permet à chaque être humain d’être immédiatement transformé par une vie libérée de la condition humaine.

Pour le traitement complet de toute la malhonnêteté dans la biologie actuelle, lisez les Chapitres 2 et 6 de LIBERTÉ.

 

 

 

Veuillez Noter que si vous êtes en ligne, vous pouvez lire, imprimer, télécharger ou écouter (sous forme de podcast) L’Interview ou l'un des Freedom Essays suivants en cliquant dessus, ou vous pouvez les trouver tous sur www.humancondition.com.

Vous pouvez voir quelles publications ont été traduites en français en cliquant ICE.

 

 

Ces essais ont été créés en 2017-2024 par Jeremy Griffith, Damon Isherwood, Fiona Cullen-Ward, Brony FitzGerald et Lee Jones du Centre WTM de Sydney. L'ensemble du tournage et du montage des vidéos a été réalisé par les membres du WTM de Sydney James Press & Tess Watson en 2017-2024. D'autres membres du Centre WTM de Sydney sont responsables de la distribution et du marketing des vidéos/essais, et de l'assistance aux abonnés. Traduit en français par Lucas Machlein et Sophie Staffaneller.